“Je croyais qu’à la retraite on soufflait” : cette ancienne couturière découvre une pension inférieure à l’APL de sa petite-fille

C’est le cas de Monique, ancienne couturière, dont le montant de la pension de retraite s’avère inférieur à l’aide personnalisée au logement (APL) perçue par sa petite-fille étudiante.

Le choc des générations face à la précarité #

Monique, 72 ans, a travaillé toute sa vie dans le secteur de la couture. À l’heure de prendre sa retraite, elle s’attendait à pouvoir enfin souffler et profiter de ses vieux jours. Cependant, sa pension de retraite, après 47 ans de cotisations, s’élève à peine à 800 euros par mois.

Une pension dérisoire comparée aux aides jeunes

À côté de cela, sa petite-fille Lucie, étudiante en sociologie de 20 ans, reçoit une aide personnalisée au logement de 300 euros mensuels pour un petit studio à Paris. Bien que les deux situations ne soient pas directement comparables, Monique ne peut s’empêcher de sentir une certaine injustice :

“Je ne comprends pas comment après une vie de travail, ma pension est à peine deux fois l’aide que reçoit ma petite-fille pour son logement.”

Les raisons d’une pension insuffisante #

La pension de Monique, bien qu’elle reflète les années de cotisations, est impactée par plusieurs facteurs. En tant que couturière dans des petites entreprises, ses revenus n’ont jamais été très élevés, ce qui a inévitablement affecté le montant de ses cotisations et donc de sa pension.

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Impact du secteur d’activité et des interruptions de carrière

Monique a également eu des interruptions de carrière pour élever ses enfants, périodes pendant lesquelles elle n’a pas cotisé. De plus, travaillant dans un secteur peu valorisé financièrement, les périodes de bas salaires ont également joué contre elle.

Une réalité commune à de nombreux retraités #

Le cas de Monique n’est pas isolé. Beaucoup de retraités découvrent que leur pension est inférieure non seulement aux attentes mais aussi aux besoins réels de la vie quotidienne, surtout dans les grandes villes où le coût de la vie est plus élevé.

Des solutions envisageables ?

• Revalorisation des pensions les plus faibles
• Prise en compte des années de travail précaire
• Amélioration du système de retraite pour une équité intergénérationnelle

L’histoire de Monique souligne un enjeu majeur : la nécessité de repenser les systèmes de retraite pour garantir une vie digne à tous après une vie de travail.

Des informations complémentaires utiles #

Pour les personnes dans la situation de Monique, il existe des aides complémentaires comme les aides sociales à l’hébergement ou les compléments de ressources qui peuvent légèrement améliorer leur quotidien. Une simulation des droits à ces aides peut être réalisée auprès des services sociaux.

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De plus, il est possible d’envisager une activité rémunérée même à la retraite pour compléter ses revenus, tant que celle-ci reste dans les limites autorisées par la législation sur le cumul emploi-retraite.